ARCA

Le Répertoire est publié par la Conférence des collectifs et des centres d’artistes autogérés (ARCCC-CCCAA, ou ARCA), un organisme de service national des arts (ONSA) qui a pour mission de positionner, de promouvoir et de défendre la culture des centres d’artistes au Canada.

Grâce aux neuf associations qui constituent son effectif, l’ARCA représente près de 190 collectifs et centres d’artistes autogérés de partout au Canada. L’ARCA est une fédération formée des neuf associations géographiques, identitaires et disciplinaires suivantes : l’Alberta Association of Artist-Run Centres (AAARC), l’Association of Artist-Run Centres from the Atlantic (AARCA), la Région autochtone (ABO), les Artist-Run Centres and Collectives of Ontario (ARCCO), l’Association des groupes en arts visuels francophones (AGAVF), la Manitoba Artist-Run Centres Coalition (MARCC), la Pacific Association of Artist-Run Centres (PAARC), la Plains Association of Artist-Run Centres (PARCA) et le Regroupement des centres d’artistes autogérés du Québec (RCAAQ). Le respect de l’autonomie des membres demeure une valeur essentielle qui permet à l’organisme de rester enraciné dans les collectivités.

L’ARCA a vu le jour en 2005, à la suite d’une série de congrès organisés par des associations de centres d’artistes autogérés et tenus à Ottawa, à Québec et à Vancouver. L’ancienne association de centres d’artistes autogérés, ANNPAC/RACA, a été dissoute dans les années 1990. Organisé par les Artist-Run Centres and Collectives of Ontario (ARCCO), le prochain congrès national aura lieu à Toronto du 12 au 14 novembre 2015. L’édition de 2017 sera organisée pour la première fois par l’Association of Artist-Run-Centres from the Atlantic (AARCA).

L’ARCA est membre actif de l’Alliance pour les arts visuels, un consortium d’organismes de services nationaux en arts visuels, arts médiatiques et métiers d’art. Les relations développées entre les membres permettent au groupe de mieux comprendre comment les artistes sont formés, comment ils travaillent et gagnent leur vie, comment le marché de l’art fonctionne, comment les divers publics abordent l’art contemporain et comment l’ensemble de ces connaissances peut influer sur les politiques.

Les centres d’artistes autogérés

Depuis leur création à la fin des années 1960, les collectifs et centres d’artistes autogérés (CCAA) ont joué un rôle déterminant dans le développement des pratiques artistiques contemporaines au Canada. Les CCAA sont des organismes sans but lucratif administrés par une majorité d’artistes et voués au soutien de l’art actuel. Les CCAA sont des structures souples qui favorisent la production de nouvelles formes et méthodes artistiques en continuité avec les traditions et les compétences du milieu des arts visuels et médiatiques, des métiers d’art, du design et de l’architecture. Au Canada, les CCAA forment un réseau diversifié : galeries, espaces hors murs, ateliers d’artistes et lieux de production spécialisés, collectifs, archives, éditeurs, périodiques, librairies et festivals. Les services sont offerts sous la forme de réseaux de pairs et d’activités d’apprentissage, d’accès compétitif à des lieux d’exposition ou de publication et, parfois, d’accès privilégié à des salles de projet et à de l’équipement.

En 2011-2012, les CCAA comptaient plus de 7 300 membres. Forts d’un réseau de quelque 190 centres dans près de 60 localités au pays, les CCAA représentent 40 ans d’investissement auprès des meilleurs artistes canadiens. De nombreux artistes en art contemporain reconnus internationalement sont issus du milieu des centres d’artistes. C’est le cas de Jamelie Hassan, de Janet Cardiff et George Bures Miller, de Marie Chouinard et de General Idea. Des artistes établis retournent souvent vers les centres d’artistes pour des projets pilotes. Le réseau canadien de centres d’artistes autogérés fait désormais partie intégrante du patrimoine canadien.

Ressources additionnelles

Crédits

Direction : Anne Bertrand
Conseils : Mariane Bourcheix Laporte, Jamie Wright, Mary MacDonald, Su Ying Strang, John Latour, Michel Boutin, Michelle Lacombe
Développement du bordereau de saisie : Daniel Roy
Coordination de la production : Nadège Grebmeier Forget
Révision et traduction : Magalie Bouthillier, Jean Mailloux
Design et développement : Mat3rial (Antonia Hernandez et Corina MacDonald)